Le scanner laser 3D est un équipement qui, au 21ème siècle est au cœur des services du géomètre. C’est l’un des outils phares de la numérisation 3D. Son principe est simple : projeter une forme définie sur un objet. La finalité sera alors de parvenir à capturer sur une image, sa forme déformée en décalé. Et c’est cette image déformée qui servira à la déduction de la forme 3D de l’objet. Comment fonctionne un scanner laser 3D ? La réponse ici !
Comment fonctionne un scanner laser 3D ?
D’entrée, retenons que le scanner laser 3D s’utilise facilement. Il ne vous faut que deux éléments pour le faire fonctionner : un trépied surmonté d’un opérateur. Ce dernier doit simplement être muni de son scanner. Le rôle de l’arpenteur, c’est d’analyser l’espace pour détecter les positions qui sont les plus favorables à la numérisation. C’est pour cela qu’il faut placer le scanner à des endroits jugés stratégiques. Le nombre de stations en sera alors réduit. La finalité sera de parvenir à faire un scan unifié grâce à l’assemblage des scans.
L’arpenteur intervient également en ce qui concerne les réglages utiles en rapport avec la station de scan. Ces paramètres de réglages varient d’un type de scanner 3D à un autre et sont également fonctions de l’espace à numériser. On peut noter généralement, l’action de l’arpenteur sur les éléments suivants :
- la résolution du scanner ;
- la qualité du scan ;
- l’activation des capteurs (GPS, inclinomètre) ;
- l’assemblage des scans (autoregistration).
En fonction des besoins du terrain, une fois que les réglages sont effectués, le géomètre procédera par étapes pour faire fonctionner son scanner 3D. Il doit :
- faire bouger le scanner ;
- faire les réglages pour hisser le trépied à la bonne hauteur ;
- positionner le trépied à l’horizontale ;
- lancer la numérisation.
C’est plutôt simple comme mode de fonctionnement, n’est-ce pas ? Toutefois, il faudra bien veiller à l’horizontalité du trépied parce que c’est cela qui permet à l’appareil d’identifier et de faire les corrections qui s’imposent quant à la planéité des mesures.
Par quels procédés faut-il faire une numérisation 3D réussie ?
Parvenir à faire fonctionner un scanner 3D sur le terrain est une chose. Mais, réussir la numérisation, c’en est toute une autre. L’objectif étant de créer un nuage de points assemblé, c’est cette deuxième partie de la chaîne de production qui nécessite plus d’investissement en termes de compétences. Bien évidemment, sa réussite dépend de celle de la première. Retenez qu’à ce niveau, les nuages de points seront dissociés les uns des autres et même éloignés. L’utilisation d’un site numérisé sera alors utile pour en faire un agencement selon les normes.
Le procédé d’assemblage se résume à la comparaison des nuages de points et à leur mise en commun selon des facteurs précis que sont les murs, les sols et les escaliers. Certains logiciels d’assemblage sont conçus de sorte à permettre un travail automatique, ne nécessitant l’intervention de l’homme que lorsque le recouvrement est insuffisant entre les stations. D’autres logiciels par contre, obligent l’homme à plus travailler.
Vous avez ainsi toutes les informations pour faire fonctionner votre scanner 3D sur le terrain. Toutefois, retenez que l’essentiel du travail ne se retrouve pas encore là. À vos ordinateurs donc, pour la suite !